Données Personnelles | Critiques, citations, extraits de Une vie cachée de Charles Juliet. On pense à L’Aurore de Murnau bien sûr. En Allemagne, du côté de Munich, il y eut Sophie Scholl, son frère Hans et leurs autres compagnons de la Rose Blanche. Les acteurs sont trés bons, l'histoire est sobre, et, bien sûr, ce sujet délicat est abordé avec tact .Le héros du film est stupéfiant de vérité , si bien qu'on a l'impression, pendant une bonne partie du film, de voir un reportage..Quelques scènes sont un peu "forcées", je ne dirai pas caricaturales, mais les "matons" ne jouent pas trés bien leur rôle .Une merveilleuse découverte offerte par canalsat en ce début de septembre. Mais, le film est trop lent des périodes inexistantes ! J'ai trouvé le film splendide en terme de photo et de réalisation, et là où certains ont semble-t-il vu des longueurs j'ai vu pour ma part une concentration mystique superbe. Au sein de ce foyer au début des années 40, tout est ici affaire de délicatesse, de tendresse et d’amour alors que vient s’immiscer dans crier gare, les affres de la guerre et l’idéologie nazi ! En revanche, sortant tout juste de la biographie de Franz Jägerstätter, j'ai été halluciné de voir à quel point Terrence Malick a carrément occulté la dimension chrétienne de son protagoniste, pour ainsi dire jusqu'à la trahison, puisque Franz J. passait tout son temps plongé dans l'Evangile, était sacristain de son église, faisait partie avec sa femme du Tiers-Ordre franciscain, et que tout la construction de sa conscience a été guidée et déterminée par le message du Christ qui est au centre de toutes ses lettres (carrément toutes amputées par le réalisateur !). 4,5 étoiles. Et ce qu’il y a de terrible, c’est que la toile de fond de l’Autriche au temps du nazisme ne change rien à l’affaire. Mais ce film semble déterminé à être une autre œuvre d'art éthérée. Le message le plus poignant et le plus révoltant du film reste un message qu’il ne formalise pas mais qui est clair : finalement les pires monstres de notre société, ce sont les moutons. Il a une façon de raconter les histoires tout en finesse et subtilité, tout est juste, beau, en place. Par les membres ayant fait le plus de critiques, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse, Avec un sourire, la révolution Bande-annonce (2) VO, Les Fantômes du Belvédère Bande-annonce VF, Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary. Les images naturelles s’insèrent tout naturellement dans cette conviction qu’il existe quelque chose de plus grand, de plus immuable et éternel que les contingences historiques, économiques culturelles humaines, forcément provisoires. Je ne comprends plus rien à Mallick. Symphonie aussi d’images et de sons que vous avez encore en tête en sortant de la salle, en même temps que les questionnements. Avec "Une vie cachée" Malick propose une nouvelle fois une exploration de la psyché humaine, du cœur de l’humanité et du rapport à la foi. Franz et Fani trouvent le chemin d’un amour infini, affranchi du temps et de l’espace. Par son pari esthétique réussi et évident, Terrence Malick nous empêche ainsi d’appréhender complètement ce héros dans sa complexité psychologique, et de fait limite également la portée qu’il aurait pu avoir, alors qu’en parallèle les acteurs sont magnifiquement dirigés (August Diehl et Valérie Pachner vraiment impressionnants). Merci à toute l'équipe du film > je me sens moins seule :-). Le film est très profond mais tellement lent et long avec des dialogues qui n'amènent pas à réfléchir tant que ça. C’est d’une beauté à couper le souffle. Une histoire singulière, celle d'un héros caché qui a résisté jusqu'au bout à la folie du nazisme. Il fait d’abord ses classes, puis, de retour chez lui, ne peut ignorer qu’on va exiger de lui, comme de tout homme en âge de combattre, un serment d’allégeance au Führer. Terrence Malick avait cessé de m’intéresser au moment même où il vivait son apothéose critique : ‘The tree of life’ et les vagabondages métaphysiques sur fond d’images léchées qui s’étaient ensuivies, très peu pour moi, et je crois que je n’avais même pas pris la peine de regarder le dernier en date. Anne-Claire Dolivet, Avec « Si les choses ne vont pas si mal pour nous aujourd’hui, c’est notamment grâce à ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes que personne ne visite plus ». » Daniel Craig, Rami Malek, Contact | Et si je reste sensible à ceux qui savent encore faire de la belle mise en scène, je ne peux que m’affliger face aux papys bigots qui radotent… Terrence Malick à Cannes, le retour très attendu de l’homme invisible. Le sujet se passe pendant la seconde guerre mondiale ou un paysan marié Autrichien, dont le pays est allié avec les Allemands à cette période là, refuse de servir Hitler et cela va poser de gros problèmes car refuser de tuer pour les Nazis des innocents est condamnable d'ètre emprisonner ce qui arrivera au personnage principal. Bien sûr que les images sont magnifiques, Votre abonnement CANAL vous permet de bénéficier des contenus Télérama réservés aux abonnés. D’ailleurs dans ce film, Malick affiche assez pathétiquement son camp et son prisme totalement biaisé. Il n’était pas du tout un gars abandonné de tous et que l’Eglise a ensuite essayé de récupérer pour sauver sa face. Le regrettable est que du coup on ne peut pas comprendre la motivation de Franz Jägerstätter, qui dans le film passe un peu pour une espèce d'égaré faisant acte d'objection de conscience un peu comme un somnambule. Revue de presse | Au surplus, il a une façon de monter ses scènes qui leur donne un tempo incroyablement rapide. Terrence Malick sait très justement faire planer ce bonheur pur et simple, en le magnifiant à sa façon, afin de mieux créer cette fracture brutale quand l’appel à la mobilisation sonne irrévocablement à la porte de l’insouciance et de la plénitude. Dommage. On est loin des "moissons du ciel" qui restera son unique chef d'œuvre. 1 abonné ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Un village qui subit. Bien entendu la lumière est belle et l'utilisation systématique du grand angle met en valeur les visages des comédiens. Il lutta silencieusement, anonymement, sans jamais chercher à transformer sa lutte personnel en cause collective, subissant stoïquement l’opprobre populaire et l’ostracisme social, refusant le plébiscite pour l’Anschluss, les dons aux veuves de guerre et finalement l’incorporation, ce qui lui valut la captivité et finalement, une condamnation à mort. Il faut observer que celles et ceux qui s’opposèrent à Hitler le firent toutes et tous au nom de leur foi chrétienne. Tout est dit dès les premières minutes quand une voix off murmure « on vivait au-dessus des nuages » (c’est-à-dire pas sur terre). Voila une histoire vraie en or qu'a entre les mains Terrence Malick mais mon problème est qu'il prend trop son temps pour la raconter, 2 heures 50 m'ont paru trop longues ou l'ennui m'est venu. C’est donc de cet homme-là que Terrence Malick a choisi de raviver le souvenir. 5 abonnés Il n’en reste pas moins que le récit (reconstitué à partir de correspondances) est particulièrement saisissant. Le paysan est trop bon ! Dans son village, il se fait aussitôt remarquer et ostraciser. Recrutement | Accueil; Culture; Cannes 2019 : « Une vie cachée », la symphonie spirituelle de Terrence Malick. Peu sont allés jusqu’à cette extrémité et la grande question qui se pose à nous est la suivante ; sommes-nous prêt au sacrifice suprême pour suivre sa conscience ? Mais il fallait que Terrence Malick ait le temps de déployer tout son art pour en faire une symphonie (trois heures de film). Il y a toujours cette voix off, majoritaire tout au long du film, même si elle reprend les interrogations existentielles du personnage et ensuite, les lettres que lui et sa femme échangèrent durant sa captivité. Une vie cachée doit être considéré comme un film indispensable, à méditer longuement. 52 abonnés Donc, à celles ou ceux qui voient dans ce film un "saupoudrage de bondieuseries", je conseille de ne surtout pas aller se nourrir d'une biographie du protagoniste ! Et sur le fond, l'histoire (vraie) est très prenante, d'une rare intensité. Lire ses 701 critiques, Suivre son activité J’acceptais sa rythmique aux fraises et ses voix off niaises et moralisatrices parce que derrière tout cela il y avait des compositions sublimes, des instants à fleur de peau, de vrais moments de contemplation. Les mouvements de caméra sont soyeux, parfois nerveux, toujours souples. quoique bien plus puissante en terme de contenu. J’ai aimé Malick. La réalisation est bonne mais cela ne change pas la vie. 518 abonnés Le dernier film de Terrence Malick - comme d'ailleurs ses précédents - ne saurait laisser différent. Leurs échanges épistolaires, superbes, interviennent en voix off, à plusieurs reprises au cours du film. Terrence Malick film l’obstination d’un homme dont la droiture morale est sans faille et qu’aucun raisonnement, aucune intimidation, aucune torture ne font plier. Rien n'est de trop dans les 3h que dure le film, aucune longueur, aucun ennui, mais attention ce n'est pas un film d'action. L’amour ne passera jamais… », écrit saint Paul dans sa Première Lettre aux Corinthiens (13, 7-8). Et dans toute cette histoire, Franz Jäggerstätter n’est au fond que celui qui a osé dire ce que tout le monde pensait en fait tout pas. Les acteurs sont tous magnifiques de justesse, y compris les seconds rôles. 2754 abonnés CGU | Je suis trop fatigué par ce cinéma qui passe son temps à poncer les mêmes choses, encore et encore, et tout cela dans une logique bigoto-contemplative qui désormais me gave au plus haut point. au point que quand les lumières se sont rallumées à l'issue des trois heures de projection, il m'a fallu un long moment pour retrouver mes esprits tant l'émotion ressentie était forte. Lire ses 131 critiques, Suivre son activité Un chef d'oeuvre, le meilleur de ce réalisateur. Il refuse la banalité du champ-contrechamp, filmant chaque scène comme on le ferait dans un clip vidéo, avec une musique envahissante et des ellipses qui en rendent parfois la compréhension difficile et empêchent l'émotion de s'installer. L'histoire est intéressante certe mais loooongue loooongue on en peut plus on a envie que ça se termine ! (Impossible). Avec Une Vie cachée, Terrence Malick peint à la fois un magnifique paysage rural quasi naturaliste et un portrait poignant d'un couple qui se bat pour ses convictions. Je pense que la base de fans la plus profonde de Malick l'aimera mais objectivement je ne vois pas la grandeur de ce film. Cette fois avec Une vie cachée je sens qu'il a atteint un moment de style sur la substance qui ne peut être négligé. Pourtant, les trois heures, loin d'être nécessaires, desservent ce beau film en perdant par moment l'attention des spectateurs. Les quelques scènes essentiellement vociférantes dans la langue de Goethe n’étant quant-à elles pas sous-titrées. Christique. : Aaaah… Malick. Une vie cachée (A Hidden Life) est un drame psychologique et religieux américano-allemand réalisé par Terrence Malick, sorti en 2019.Il s'agit d'un film biographique sur l'objecteur de conscience autrichien Franz Jägerstätter, vénéré comme bienheureux et martyr par l'Église catholique depuis sa béatification par Benoit XVI en 2007. Il n’y a pratiquement aucun dialogue. Frantz vit en Allemagne sous le 3em Reich, il est objecteur de conscience, il refuse donc de porter les armes et tout ce qui va avec, il rejette en bloc tout le système, et il ira jusqu’au bout de son intime conviction. En Autriche, il y eut le parcours exemplaire de Franz Jägerstätter, un paysan du village de Sainte Radegonde qui fut guillotiné le 9 août 1943 à la prison de Brandebourg à Berlin. August Diehl/Franz et Valérie Pachner/Fani sont remarquables de sobriété, tout comme l'ensemble. Alséni Bathily, Lyna Khoudri, Jamil McCraven, De Les voies de l’adaptation sont impénétrables. La trame de l'histoire est belle mais je n'adhère pas vraiment ... gros baillements sur la fin! Quelques scènes intéressantes sur un personnage qui a refusé de porter serment au führer. Le deuxième confinement nous ramène aux vidéos consommées à la maison ; et certainement ce film perd beaucoup à ne pas être visionné sur les grands écrans de nos salles obscures préférées. Ici, on aime l'esprit critique. Publicité | Qui sommes-nous | Terrence Malick ne cherche d'ailleurs pas d'échappatoire : il n'enrichira sa trame d'aucun artifice, d'aucune histoire secondaire qui lui donnerait plus de chair. Lire ses 1 329 critiques, Suivre son activité Les agnostiques trouveront certainement à redire sur la conception du monde de Terence Malick, mais c'est bien à cela que l'on reconnaît une oeuvre d'importance: faire discuter. Plus tard, quand il est emprisonné, il est sournoisement invité à signer son acte d’allégeance à Hitler, quel que soit son sentiment profond, même si celui-ci est contraire à la déclaration écrite. Il est toujours délicat d’exprimer une critique quelque peu négative sur un film qui, sous le registre du biopic, a une telle dimension dramatique et historique. ... en grande longueur 2h41, si j'avais su !!! Alors après – c’est toujours le même problème – si c’est votre premier Malick, que les rythmes dilués ne vous dérangent pas et que vous n’êtes pas trop sourcilleux face à de hautes doses de moraline, peut-être que ce « Une vie cachée » peut vous toucher. J’en ai marre de ces discours à base de bien et de mal, de la vilaine folie des hommes et de ces figures de martyr. De mon point de vue (mais il y a évidemment d'autres manières d'appréhender le film), le cinéaste veut montrer que l'éblouissement de la nature ne doit pas être confronté au mal (en l'occurence le nazisme): en d'autres termes il ne faut pas poser une question telle que: qui donc a créé de telles merveilles, et en même temps un homme capable des pires noirceurs ? Ex. Vraiment… La splendeur que dégage chaque vue des montagnes contraste avec la toile de fond du film qu'est l'horreur et l'atrocité de la folie nazie. Mais là, au bout du dixième film – du dixième film pratiquement IDENTIQUE à tous les autres – je n’en peux tout simplement plus. L’humeur d’UNE VIE CACHÉE ne cesse de s’assombrir au fil des scènes dans ce film fleuve qui s’étale sur presque 3 heures. Dommage, il y a de belles images remarquablement filmés comme l'Autriche, deux grands comédiens méconnus August Diehl et Valérie Pachner et une dernière partie donnant beaucoup d'émotions dans l'injustice. De manière totalement surprenante, Une Vie Cachée est un vrai film de guerre mais dont l'imagerie convoque majoritairement la nature (ce qui le rapproche de La Ligne Rouge, grâce au travail titanesque de Jörg Widmer), appuyant l'interrogation fascinante du cinéaste sur les perturbations du monde naturel causées par la cruauté de l'homme. Comment lutter jusqu'au bout pour ses convictions ? C’est bien l’itinéraire d’un martyr que filme Malick, il n’y a pas de doute, mais sans ostentation, sans prêchi-prêcha, comme certains se plaisent à le reprocher au cinéaste, à la sortie de chacun de ses films, de manière totalement fallacieuse. Non. Personne ne peut se targuer ni d’être neutre ni d’être indifférent. Ça non ! Ex. Le maire du village, lui, affirme à Franz qu’il est plus coupable que les ennemis du pays, puisqu’il agit comme un traître. Lire ses 246 critiques, Suivre son activité Un très beau film au sens esthétique, qu’on aimerait défendre d’arrache pied, mais qui risque de nous séduire assurément, plus que nous convaincre réellement dans ce qu’il tend à vouloir montrer ou prouver, dans ce très bel hommage aux « vies cachées ». Des paysages à couper le souffle, magnifiés par la caméra lumineuse et sincère du grand Terrence Malick. Donc, je ne sais pas trop pourquoi Terrence Malick a A CE POINT soustrait cette dimension (qui n'apparaît """franchement""" qu'au bout d'1h51mn !!!) Une divine quête spirituelle bien accompagné par une lyrique bande sonore émouvante. Depuis La balade sauvage, et surtout Les moissons du ciel, Terence Malick a imposé un style et une façon de filmer immédiatement reconnaissable, et le premier plan d'Une vie cachée sur les montagnes autrichiennes est sa façon de signer l'oeuvre. C'est du cinéma très soigné. Il est juste un village gentiment soumis. La suite, moins drôle, est Inspirée d’une histoire vécue, et certainement d’autres. ‘Une vie cachée’, intimiste, introspectif au sens noble du terme, qui ne dévoile la brutalité du régime nazi et l’ensauvagement de ceux qui crurent devoir y adhérer que comme des éléments périphériques, qui ne peuvent entamer les convictions portées par Jaggerstätter et son épouse, en acquiert une puissance d’évocation inouïe, que Malick n’avait peut-être jamais atteinte jusqu’ici, et qui trouve sa justification intellectuelle dans la citation de George Elliott mise en exergue avant le générique final : “Si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et pour moi qu’elles eussent pu aller, remercions-en pour une grande part ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes que personne ne visite plus”. La moisson des larmes entre le ciel et SA terre. Un homme debout, un résistant, une mission, un point de vue glaçant sur des images et des mots. Une vie cachée est un grand film sur le couple comme expression de la liberté. L'histoire d'un objecteur de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale est certainement un sujet valable. Je dois être un gros bourrin. Cary Joji Fukunaga, avec Le récit est simple n'atteignant pas les profondeurs émouvantes auxquelles je m'attendais. Gérard Depardieu, Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, De 2 abonnés Je décroche ! En d'autres termes en filmant dans les Alpes bavaroises vous avez une tendance à obtenir beaucoup d'images à couper le souffle. Lire ses 22 critiques, Suivre son activité J’aurais du mal à vous donner tort. Un film de Terrence Malick est un film qu’il ne faut pas louper, et surtout pas celui-ci. 6 abonnés On en sort remué. Virginie Efira, Albert Dupontel, de En s'appuyant sur les fondements de la foi chrétienne, on suit le chemin de croix d'un pauvre paysan Autrichien dans une époque faite de dogmes et de haine, où le pouvoir, les pouvoirs, corrompent jusqu'à l'âme des hommes, et cet homme, ce humble homme va lutter de toute sa foi, de toute son âme, de tout son être, jusqu'à la fin pour faire valoir sa morale, sa conception de la justice, son idée de l'idéal contre le nazisme... Tout dans ce film nous fait percevoir la force du cheminement de la pensée et de la lutte jusqu'à son exécution, par guillotine... Aurions-nous la même force de caractère, le même courage, la même capacité à s'opposer. Chaque plan est travaillé avec soin, avec un goût du détail et de la précision, en s'appuyant sur la correspondance qu'il a eu avec sa femme. Les séquences s'enchaînent sans aucun lien. 1951 abonnés C’est la citation (approximative) tirée de George Eliot à la fin du film ––et qui ne le résume pas, car elle lui est supérieure (parlerait-on de ce fermier exécuté par Hitler s’il n’avait pas été béatifié par Benoît XIV ?). Une phrase de George Eliot, tirée du roman Middlemarch, phrase projetée sur l’écran à la fin du film, le dit aussi à sa manière et l’éclaire de sa douce lumière : « Si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et pour moi qu'elles eussent pu aller, remercions-en pour une grande part ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée ». Mais si on est sensible à ces thématiques, et même prêt à en débattre, alors Une vie cachée devient un film très important, voire essentiel. Franz, lui, ne tergiverse pas. : On repérera quelques doutes parfois mais qui n’empêcheront pas l’écrasement de toute résistance. Trop de fois. Comment être un Homme face à des fauves ? Qui sommes-nous | Critique Cannes 2019 : “Une vie cachée”, de Terrence Malick, grand film lumineux ou fade bondieuserie ? 1 abonné Cary Joji Fukunaga, avec Sujet intéressant et bien raconté MAIS que de longueurs inutiles !!! Dès lors, Terrence Malick filme aussi la fin d’un monde Viscontien, l’arrivée des nazis bouleversant radicalement ce jardin d’Eden pour mieux retourner la stabilité de la communauté. Mais tout ça, je l’ai déjà vu. On retrouve donc, dans Une Vie cachée, le goût du cinéaste pour les voix off, sa propension à filmer la nature, ainsi que de nombreux gros plans sur les acteurs qui semblent presque filmés avec une focale trop courte (mais c’est, évidemment, un effet voulu), etc. Le film est d’une durée excessive : il ne manque que 7 minutes pour qu’il fasse 3 heures ! Et, last but not least, ce mélange babélien de dialogues anglais et allemands (pourquoi diable faire parler anglais des personnages autrichiens), les seconds n'étant pas traduits, soit que le budget ait manqué pour le faire, soit que le réalisateur ait voulu ainsi souligné l'incommunicabilité de cette langue. C’est toujours aussi beau mais à force, cette façon de procéder a viré au gimmick. 56 abonnés Mais Jägerstätter ne peut se résoudre à cette hypocrisie. Albert Dupontel, avec Ce seront alors toutes les petites voix intérieures qui vont ainsi nous guider dans le cheminement de chacun de ces êtres dans cette lutte profonde et enfouie, à la manière de voix off qui viennent nous susurrer à l’oreille, plus que les dialogues véritablement construits et étayés qui à la longue, finissent par manquer malgré tout. Je m'excuse mais non, la photo ne sauve pas une histoire qui traine en longueur Lire ses 147 critiques, Suivre son activité Dans TOUS ses films ! On l'aura compris au déséquilibre entre les deux points de vue qui précèdent : je suis sorti passablement excédé de la salle avec l'impression d'y avoir perdu mon temps et de m'être laissé enfumer par un escroc. Terrence Malick a décidément un œil d’une sensibilité rare, et sa photographie nous plonge dans un état de grâce, un vrai phénomène en soi qui se renouvelle tout au long de son film... Une vie cachèe est un film difficile à analyser et critiquer, mais je suis tout de même étonné du nombre relativement élevé d'avis négatifs qui voudraient dissuader d'aller voir cette oeuvre. Dans la première hypothèse, on se laissera hypnotiser par une oeuvre radicale, puissante, écrasante portée par une caméra tourbillonnante, une musique élégiaque et une interprétation inspirée. Le paysan est naturellement bon, lucide sur le terrible « mal » (mot prononcé un nombre incalculable de fois dans ce film) qu’est le nazisme. Lire ses 708 critiques, Suivre son activité Gagarine, The Nest, Falling, Suivre son activité Certes, cette lenteur dans le propos vise à décrire et mettre en perspective les tourments et les longues interrogations du personnage central ainsi que son cheminent mystique, martyr de sa Foi et de ses convictions traduites par son objection de conscience. Incarcéré, il paiera le prix fort au nom de ses convictions. 13 abonnés Recrutement | Bien sûr, on y retrouve ces longs plans fixes obligatoires sur la nature, le lever du soleil, le babil d’un ruisseau, les fleurs et l’herbe qui ondulent doucement sous le vent.
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